Aujourd’hui nous rencontrons Jean-Guy Besnard, négociateur chez Selection Habitat à Montauban (82)
Parlez-nous de vous, de votre parcours ?
Après plus de 30 années à la tête d’un grand magasin de Beaux-Arts et Loisirs Créatifs j’ai dû envisager une reconversion, et c’est par hasard (mais le hasard existe-t-il ?) que je me suis tourné vers l’immobilier. J’ai passé deux années dans une agence locale où j’ai pu apprendre le métier aux cotés de Romain Cambon, un collègue vite devenu un ami. Notre cher Alexandre Liachenko, nous a présentés à Jean-Stéphane Vilain qui envisageait la création d’une Agence Sélection Habitat sur Montauban. Et ce fut avec un réel enthousiasme que nous avons accepté ce challenge il y a plus de 3 ans. C’est ainsi qu’est née la première agence locale Selection Habitat décorée par Catherine Painvin, après le siège de Rodez. Cette aventure a vu le jour grâce à la personnalité de Jean-Stéphane qui a manifesté une écoute attentive et qui nous a accordé sa confiance : Nous pouvions enfin mettre en avant nos qualités humaines.
Pouvez-vous nous en dire plus sur votre métier de conseiller ?
Notre travail de conseiller consiste avant tout à rencontrer un vendeur qui a son histoire, son affect, et un acquéreur qui lui aussi a et son parcours et ses désirs… Comprendre cette alchimie qui consiste à rapprocher ces deux projets de vie avec bienveillance, c’est à mon avis le cœur du métier comme je le conçois.
Quel type de bien vous motive ? Pouvez-vous nous en présenter un ?
L’autre aspect qui nous a enthousiasmés, c’est d’entrer dans un autre monde passionnant : celui des biens de caractère. Et c’est ainsi que je peux enfin vous présenter le fleuron de mes biens : le Château des Vicomtes de Terrides : Bâtisse monumentale du XIII siècle.
Un peu d’Histoire… Des noms légendaires associés au château
Ce château devint dès 1320 le centre politique et militaire de la Vicomté de Terrides. Issus d’une branche cadette des Comtes de Toulouse. Le Vicomte Gaulthier, sous les ordres de Richard Cœur de Lion, participe à la première croisade où il obtient le droit à ces propres armoiries.
Pendant la Croisade des Albigeois, La famille se rallie aux Comtes de Toulouse. Elle sera dépossédée de ses biens après la défaite des Cathares. Durant la guerre de 100 ans, les Anglais assiègent le château et l’occupent. A cette époque, le Prince Noir campe avec ses troupes à Montauban. Bertrand de Terrides rachète les droits sur la Vicomté occupée. A la Renaissance, leur descendant, Antoine de Lomagne, Seigneur de Terrides, se distingue en Italie avec le Chevalier Bayard. Il fait même construire la forteresse qui servira de prison au Masque de Fer. Reconnaissant de tous ses services, le Roi François Ier se rend à Terrides le 20 septembre 1540 et lui fait don de nouveaux territoires.
En 1572, après des semaines de siège, la famille de Terrides s’éteint et en 1639, Le Château revient à Maxilien de Béthune connu sous le nom de Sully.
Aujourd’hui …
Cette magnifique Bâtisse surplombe, avec ses 3 tours « donjons » crénelés les vallons de la Gascogne du haut des terrasses de la Limogne. Entourée de bois, de prairie et de lacs, sur une superficie de 50 ha, à seulement 45 minutes de Toulouse et 25 minutes de Montauban. C’est en 1987 que le Domaine sera aménagé en complexe touristique unique en Midi Pyrénées.
L’Hôtel :
53 chambres sont dotées de tout le confort. Dans le calme et la quiétude de ce lieu privilégié, elles offrent une vue imprenable sur le parc, ou la majestueuse piscine à débordement. La plus belle chambre est sans contexte La Suite Nuptiale, nichée dans l’une des tours du Château, avec son lit à baldaquin et sa monumentale cheminée style Renaissance. J’ai rencontré son propriétaire actuel, un ami personnel, qui m’a confié la commercialisation de son bien. Il a acquis ce château il y a plus de 30 ans et en a fait un lieu privilégié de rencontres internationales, séminaires réceptions et mariages. Pendant quelques années le restaurant était ouvert tous les jours. Plusieurs salles sont dédiées à la gastronomie du Sud-Ouest. Du cadre intimiste du petit restaurant, jusqu’à la Salle des Gardes, toute de briques vêtue, cadre au combien majestueux avec ses imposantes cheminées. Aujourd’hui les salles du rez-de-chaussée ainsi que la quasi-totalité des chambres viennent d’être rénovées et l’activité tournée vers les séminaires et les mariages vient de reprendre son essor en attendant un nouvel acquéreur.
Hôtel, Ecole, Centre de soin ou de repos quelle sera la nouvelle vie de cette bâtisse chargée d’histoire ?
Merci Jean-Guy, à bientôt, pour nous raconter le nouveau chapitre de l’histoire de ce château.
